le capitaliste
Nombre de messages : 17 Age : 79 Localisation : La France d'Après 2007 Date d'inscription : 01/11/2006
| Sujet: Chirac est l'ami et l'allié de Ségolène ... Ven 17 Nov - 23:27 | |
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«Face à Nicolas Sarkozy, je voterai Ségolène Royal. Sans hésitation.» Pour la première fois, un ministre du gouvernement dit sans fard, mais sous couvert d'anonymat, ce que d'autres pensent à droite. A Sarkozy, «cet homme dangereux», ce chiraquo-villepiniste préfère la candidate à la candidature socialiste, «une femme qui n'est pas la femme d'un seul camp : elle est de gauche, mais issue d'une famille de droite, énarque mais provinciale, de parents catho, mais divorcés». Le même est persuadé que Jacques Chirac préférerait aussi voir la gauche gagner : «Parce qu'en cas d'ennuis judiciaires il aura moins de problèmes avec la gauche ; parce qu'il veut être l'homme de droite qui a gagné la présidentielle en dernier et, surtout, parce qu'il ne peut pas souffrir Sarkozy.» «Si elle arrive à cacher qu'elle est une garce ce que son physique l'aide à faire , elle a toutes ses chances», ajoute ce ministre, tout sourire.
«Tout rouge». La raideur de Royal irrite beaucoup à droite. Frédéric de Saint-Sernin, ancien député et conseiller à l'Elysée, ne revient toujours pas de sa rencontre avec elle il y a quelques années dans le TGV. «En bon catho vieille France, je me présente à elle en lui proposant de boire un café. Elle m'a répondu : "Je ne parle pas avec des gens de droite." J'en suis resté tout rouge.» L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui la connaît de Poitou-Charentes et supporte mal qu'elle lui ait succédé, est intarissable sur ses défauts. Dans un récent entretien aux Echos, il prévient que Royal pourrait entraîner les Français dans une «spirale séduction-illusion-déception». Mais les chiraquiens préfèrent globalement lui trouver des qualités. Dominique de Villepin, qui a fait ses classes à l'ENA avec la députée des Deux-Sèvres, s'est dit, il y a peu, impressionné par «sa capacité à s'adapter à ce que demandent les Français». «Ce qui est intéressant, c'est la façon dont elle s'est métamorphosée, dans sa voix, dans sa façon de se tenir dans les salles, dans sa psychologie», a-t-il ajouté devant quelques journalistes.
Côté sarkozyste, le son de cloche est tout à fait différent. Le ministre de l'Intérieur parle la plupart du temps de Ségolène Royal sur le ton de la moquerie, pour bien signifier qu'il ne la prend pas au sérieux. Ricanant, méprisant, il ne cache pas qu'il la considère pour une idiote. En marge de l'université des jeunes UMP à Marseille, début septembre, il se gaussait du «vide sidéral» de son discours. Ses proches sont sur le même registre. Thierry Mariani, député (UMP) du Vaucluse, a ainsi ironisé à propos du voyage au Sénégal de la probable candidate: «Il est certainement plus important pour Mme Royal de retrouver avec émotion la maison sénégalaise des deux premières années de sa vie plutôt que de mettre en débat son projet pour la France et les Français.»
«Candidate de la bourgeoisie». Même ton condescendant chez Yves Jégo, secrétaire national de l'UMP, qui a affirmé que «les déclarations de Ségolène Royal concernant l'immigration et les régularisations des familles reflétaient une fois de plus sa méconnaissance consternante de ce dossier». Renaud Dutreil, ministre des PME, converti de fraîche date au sarkozysme, tente un nouvel angle d'attaque : «Ségolène Royal est la candidate de la bourgeoisie. Elle couve son capital de notoriété, elle thésaurise et elle ne risque rien. Elle est poussive maintenant, elle a cessé d'être intéressante.» Pas d'accord, Claude Goasguen, député (UMP) de Paris considère que ses amis «se trompent» : «C'est une très bonne candidate. Elle ne dit rien, mais ce n'est pas grave : dans une présidentielle, c'est la posture qui compte.»
Un article qui date du mois d'Octobre, mais qui colle toujours à la réalité du moment. Nous sommes mal barés avec Madame Royal ... | |
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ram75
Nombre de messages : 21 Age : 54 Date d'inscription : 15/11/2006
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