Arnaud Montebourg né le 30 octobre 1962 à Clamecy (Nièvre), est un homme politique français, membre du Parti socialiste.
Site officiel : http://www.montebourg.net/
BiographieFils de Michel Montebourg (fonctionnaire dans l'administration fiscale) et de Leïla Ould Cadi, professeur d'espagnol et essayiste[2] , dont le père appartenait à la famille des Ould Cadi, grande famille noble algérienne de Kabylie, Arnaud Montebourg s'est marié le 31 mai 1997 à l'abbaye cistercienne de Valmagne avec Hortense de Labriffe, ancienne collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazyréf. nécessaire, aujourd'hui déléguée générale de l'API (Association des Producteurs Indépendants du cinéma français) et Secrétaire générale de Unicine (Union des Cinémas - France). Ils sont parents de deux enfants: un garçon aîné, Paul, âgé de six ans et une fille, Adèle.
Originaire de Fixin (Côte-d'Or), Arnaud Montebourg étudie au collège Marcelle-Pardé à Dijon, puis au Lycée Stephen Liégeard à Brochon (Côte-d'Or) avant d'entrer en 1980 à l'Université de Dijon pour entamer des études de droit. C'est à cette époque qu'il milite au sein de l'UNEF et adhère au Parti socialiste. Il poursuit ses études à l'université à Paris I (Panthéon-Sorbonne) où il obtient sa licence de droit, puis entre à l'Institut d'études politiques de Paris; il y tente le concours de l'ENA, auquel il échoue. Un peu avant son service national, il adhére au club fabiusien « Espace 89 », animé par Thierry Mandon.
Montebourg fait son service militaire au sein de la classe 85/12 du 120e régiment du train à Fontainebleau, de décembre 1985 à décembre 1986. Ce régiment était réputé pour être un vivier de recrutement pour le ministère en main-d'œuvre diplômée et gratuite. En effet au bout de deux mois, Montebourg est affecté à un standard téléphonique du XIXe arrondissement de Paris puis est employé dans un ministère pour rédiger les discours de remise de médaille et autres cérémonies d'un ministre.
Il commence sa carrière professionnelle comme avocat à la cour d'appel de Paris (en 1990). En 1993 il devient Premier secrétaire de la Conférence du stage des avocats de Paris. Le 1er juin 1997, il est élu député de Saône-et-Loire pour le groupe socialiste. Avec Vincent Peillon, il anime la mission parlementaire d'information sur le blanchiment en Europe.
Farouche opposant à l'immunité du Président de la République (en particulier vis-à-vis des affaires de malversation, affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, financement occulte du RPR, affaire des marchés publics d'Île-de-France, affaire des HLM de Paris ...), il propose en 2001 une résolution du Parlement tendant au renvoi de Jacques Chirac, Président de la République, devant la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice.
En 2002 et 2003, il co-fonde avec Vincent Peillon, Julien Dray et Benoît Hamon le courant Nouveau Parti Socialiste qui recueillera 17% voix au Congrès de Dijon du Parti socialiste. À l'occasion de ce congrès, il est élu premier secrétaire fédéral de la fédération PS de Saône-et-Loire.
Depuis quelques années, il milite pour la rédaction d'une nouvelle constitution au sein de l'association Convention pour la sixième République (C6R), qu'il a fondée officiellement le 2 mai 2001, avec notamment l'éditeur et politiste Guy Birenbaum. Dans cette constitution, les pouvoirs du Président de la République seraient limités à des pouvoirs d'arbitrage, les pouvoirs de décision revenant à un Premier ministre mieux contrôlé par un Parlement aux pouvoirs renforcés. Dans cette idée, il a célébré en août 2004 à Jarnac le quarantième anniversaire de la parution du livre de François Mitterrand Le Coup d'État permanent. Il a publié, en septembre 2005, en collaboration avec le professeur de sciences politiques Bastien François, La Constitution de la sixième République, réconcilier les Français avec la démocratie.
Pendant la campagne du référendum sur le "projet de traité constitutionnel" (2004-2005), pourtant partisan du "non", il ne prendra pas part à la campagne comme d'autres dirigeants socialistes (Laurent Fabius, Jean-Luc Mélenchon), se soumettant au résultat du référendum interne du parti socialiste.
Lors du Congrès du Parti socialiste au Mans le 20 novembre 2005, il refuse la synthèse générale car selon lui, elle était effectuée à vil prix, et qu'en outre elle ne comporte pas l'idée de VIe République qui lui est chère. En désaccord sur le fond avec ses anciens camarades du NPS, notamment Vincent Peillon et Henri Emmanuelli, il décide de quitter le mouvement du NPS.
Le samedi 10 décembre à Paris, Arnaud Montebourg et ses amis qui se sont séparés fin novembre du Nouveau Parti socialiste (NPS), ont créé au cours d'une réunion en présence de quelque 200 personnes, dont près d'une centaine de correspondants du nouveau mouvement, un courant d'idées au sein du PS nommé Rénover maintenant.
Fin février 2006, il est la seule personnalité du Parti Socialiste à réclamer clairement l'exclusion de Georges Frêche après les propos de ce dernier qualifiant des harkis de « sous-hommes ». De plus, il relie les dérives de M. Frêche à ce qu'il considère comme les effets pervers de la Ve République (aucun contre-pouvoir, barons locaux depuis des décennies).
Opposant à la plupart des majorités internes du Parti socialiste (opposition assez vive notamment à Lionel Jospin durant la période 1997-2002) mais néanmoins signataire du projet des socialistes pour 2007, il renonce le 13 juillet 2006 à présenter sa candidature à l'investiture socialiste pour la candidature à l'élection présidentielle de 2007, faute d'obtenir les 30 signatures nécessaires de membres du Conseil national du PS.
Le 24 juillet 2006, il apporte officiellement son soutien à la candidature de Ségolène Royal à l'investiture du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007. Celle-ci, invitée d'honneur de la fête de la Rose organisée à Frangy en Bresse (Saône-et-Loire) le 20 août 2006, s'est prononcée à cette occasion en faveur d'une réforme des institutions.
Le 30 août 2006, il est désigné comme porte parole de l'équipe de campagne de Ségolène Royal
Dates politiques clefs * 01/06/1997 - 16/06/2002 : député
* 16/06/2002 : député de Saône-et-Loire (6e circonscription)
Bibliographie * 2003 : Arnaud Montebourg, machine à réussir ! de Delourme
* 2004 : Arnaud Montebourg : L'ambition à tout prix de Guy Benhamou