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 | Sujet: 13 Octobre 2006 : “Faites quelque chose Madame !”  Ven 13 Oct - 9:34 | |
| “Faites quelque chose Madame !” “Vous n’êtes pas très discrets les gars, avec votre tee-shirt à l’effigie de Ségolène !”. Remarque de Patrick Savatier, fondateur de l’association “Momon papa léla” faite à des militants socialistes venus en force à la pension de famille, hier après-midi. Outre la récupération politique, le but du PS était surtout de montrer que Ségolène Royal se soucie des problèmes sociaux et plus particulièrement du fléau que constituent les violences conjugales. L’Association “Momon papa léla” joue un rôle important aux côtés des femmes battues. Au cours de sa visite au sein de l’association, Ségolène Royal a surtout écouté ces femmes victimes de leurs ex-maris violents. “J’ai été battue pendant deux ans. Un jour j’en ai eu marre et je suis partie. J’ai erré pendant deux ans dans la rue, avant de me retrouver à Pluies d’Or”, a raconté Sabrina, une jeune maman. Il y a aussi Thierry, le conjoint de Fabiola, assassinée à coups de couteau, le 7 septembre dernier, devant la sous-préfecture de Saint-Benoît par son ex-mari violent. Thierry Gentil est venu, hier, témoigner au nom de Fabiola, en tenant une photo de celle-çi dans les mains. “Je voudrais poursuivre le combat afin de dénoncer les violences que subissent de nombreuses femmes. Faites quelque chose madame, je vous en supplie !”, a demandé Thierry à Ségolène Royal. Margareth et Huguette, des anciennes femmes battues, qui militent aujourd’hui au sein de “Momon Papa léla”, ont à tour de rôle formulé la même demande. Patrick Savatier a quant à lui expliqué les difficultés que rencontre son association trop souvent utilisée à des fins politiques. “Nous sommes les gens des trottoirs d’en face, ceux que les politiques essayent d’acheter avec un bon d’essence ou un bon alimentaire...” Ségolène Royal s’est dit sensible au problème des violences conjugales qui touchent les femmes mais aussi les enfants. Elle est restée une demi-heure à écouter et à serrer quelques mains, celles des pensionnaires de “Pluies d’or”, tous des cas sociaux, avant de repartir sous les applaudissements. Et en promettant de faire quelque chose... si elle est élue présidente de la République.  Sources : http://www.clicanoo.com/article.php?id_article=140788 | |
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